May I introduce Winston ? (Critique aisée 36)

Puis-je vous présenter  un jeune auteur : Winston Leonard Spencer-Churchill?
Que le fait qu’il ait été pas mal soldat, fréquemment ministre et énormément chef de gouvernement ne vous trompe pas sur ses qualités d’écrivain.
Que le fait qu’il ait été prix Nobel de littérature ne vous dissuade pas d’en entreprendre la lecture.
Tous ses écrits – discours, articles, essais, mémoires – se lisent comme des romans (sauf son unique roman qui se lit comme un pensum).

Quand j’ai pris ma retraite il y cinq ans (déjà!), je me suis lancé dans la lecture de ses Mémoires de Guerre. Je ne les ai lâchées qu’à la toute fin, pour passer aux Mémoires de Guerre de De Gaulle. Évidemment, Charles, c’est bien, c’est même très bien. Mais vouloir le comparer sur le plan littéraire à Winston, c’est comparer Jules César à Homère ou Corneille à Shakespeare.

Je suis vite revenu à W.C. L’ouvrage suivant sur lequel je suis tombé était « Mes jeunes années« . Et ça, c’est extraordinaire. « Mes jeunes années », c’est Tintin à la Guerre des Boers, c’est Spirou aux Indes…

J’avais d’abord pensé conclure ce petit mot par une ou deux citations du bonhomme, car il en a faites énormément (et on lui en attribue encore bien davantage), mais, après tout, allez donc les chercher vous-mêmes dans le texte.

Allez ! Au boulot !…