Métaphore

La vie est un long fleuve tranquille, ce sont les rives qui sont dangereuses.
Il ne faudrait jamais aborder.
Denis Langlois
NDLR : je ne suis pas bien sûr du sens de cette métaphore, mais la phrase est jolie, vous ne trouvez pas ?

4 réflexions sur « Métaphore »

  1. Si « Beauty is in the eye of the beholder » où donc est le sens de CE qui est perçu (par le lecteur) ou couché sur le papier (par l’auteur)?

    Humblement, selon mon crédo, constitué des histoires que tout à chacun se raconte, localiser le ‘sens’ dans une phrase ou tout ensemble de signes ou de symboles me semble relever du fétichisme, de la sorcellerie ou de l’Eucharistie.

    Seuls les membres du clan, de la tribu, de la confession s’imaginent en se confortant mutuellement (et ‘institutionnellement’ s’ils sont très nombreux ou puissants), que le sens est DANS le symbole, la phrase, la sourate ou le verset! Ils s’imposent ainsi: l’objectivité, le réalisme ou le « En vérité, je vous le dis… » du Divin ou dit vain ou dit vin (résultant de la transformation de l’eau!)

    Très personnellement, le sens que je projette sur cette phrase de Denis Langlois que nous rapporte Philippe ce matin, est une ode au changement perpétuel, le refus de s’arrimer aux rives du bassin du Jardin du Luxembourg, quoi!

    D’autres, redoutant de ne pas connaître un destin marin aussi fructueux que l’enracinement a pu l’être pour eux, ne localisent pas le danger au même endroit.

    Cette métaphore me rappelle celle du tronc et de la pirogue. La nouveauté ici est dans l’évocation du danger. Chez Langlois (l’Anglais, hier) on le rencontre sur les récifs côtiers. Pour les terriens, il se cache dans les creux de la houle ou déferle de ses crêtes!

    Comme le suggère Paddy, pour les marins téméraires, l’enfer, c’est la Mer des Sargasses ou les îlots flottants de détritus radioactifs de notre modernité à la dérive!

  2. Mais attention, les fleuves se terminent dans la mer qui, elle, n’est pas toujours tranquille, parfois agitée, parfois démontée, et pire, pour les marins, parfois plate.

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