Un sujet d’agacement

People who think they know everything are a great annoyance to those of us who do.

Isaac Asimov

Les gens qui croient tout savoir sont un grand sujet d’agacement pour ceux d’entre nous qui savent effectivement tout.

13 réflexions sur « Un sujet d’agacement »

  1. Puisque je constate avec bonheur que la conversation sur Asimov vs. PC n’est pas close, je profite des derniers tours de la rotative du J dC pour préciser la nature (incomprise) de mon intervention.

    J’avais bien saisi, dès le premier coup d’œil, l’humour au 2e degré d’Asimov.

    J’avais et j’ai encore la sensation qu’il s’inscrivait dans le génie de la langue anglaise, reflétant le pouvoir demystificateur du multiculturalisme d’inspiration multireligieuse (de type spinoziste) de la civilisation des insulaires. Quand l’anglicanisme s’oppose à l’ultramontanisme et que les deux sont en proie aux critiques d’autres tendances protestante et judaïques (Spinoza, Juif et Catho)… on a toutes les raisons du monde de douter de son savoir (comme de celui des autres, au préalable!).

    Opposer ceux qui pensent savoir à ceux qui savent, compte-tenu du contexte relativiste bien identifié par Spinoza, entre autres, relève effectivement de l’humour au seconde degré. Le second degré découlant non pas du sens intrinsèque des mots (1er degré) mais du contexte cognitivo-culturel, l’épistémè dirait Foucault, dans lequel Asimov ou Bernard Shaw ont vécu. (l’épistémè s’inscrit dans la longue durée dirait F. Braudel)

    Je sais… y fait chier avec ses Bourdieu de Bourdel de M…! qu’vous pensez!

    J’avais trouvé que l’ajout en français d »effectvement’ (réellement, en fait) donnait un ton cartésien lourd à une phrase stimulante et légère parce que spinoziste.

    L’ajout d »effectivment’ ne me semble pas rigolo du tout puisque l’on fait alors dans le monothéisme de la certitude hexagonale!

    Cet ajout m’a semblé faire tomber du haut de la Savoie, le soufflé d’humour au 2e degré qu’Asimov me semblait avoir gonflé dans le doute cognitif de nos voisins baconiens!

    C’est tout!

    Comme je le soutiens (et je me conforte) ce n’est pas ce que l’on a sous les yeux, ici: le texte et son contexte – qui peut s’étendre à la lecture de l’œuvre complète d’Azimov -, mais ce que l’on a derrière la tête qui donne le sens (humoristique ou pas à un degré ou à un autre) à l’expérience communicationnelle que constitue – d’une part: l’écriture ou la reproduction du produit communicationnel en question (la citation en anglais traduite en français d’Azimov) et – d’autre part: son décryptage par le lecteur!

    ‘Effectivement ou réellement’ ne me semble pas faire partie de la panoplie privilégiée du décryptage spinoziste mais du vocable cartésien. D’où mon humble questionnement… sur la signification de ce qui a été ajouté dans la traduction…

    Par ailleurs, avant que la rotative se bloque, Philippe mentionne souvent qu’il ne comprend pas toujours ce que je raconte dans mes trop longues interventions…

    Il me semble que mis devant un texte qui nous parait ambiguë, le réflexe ordinaire, (je sais que Philippe n’est pas pour le Président Ordinaire) consiste à se dire que l’auteur de ces propos ne vit pas dans le même univers que nous et qu’il faut alors lui demander d’en révéler d’avantage ou de préciser sa pensée pour qu’on puisse établir des ponts ou des passerelles entre les deux univers d’écriture et d’interprétation…

    Une réaction plus spontanée consiste à dire que les propos de l’autre sont absolument ou effectivement incompréhensibles voire indicibles.

    Notre carte écran radar nous suffit, l’autre, avec sa perspective différente et probablement ‘annoyante’ n’ont pas besoin d’être pris en compte puisque l’on a déjà tout lu, tout vu, tout bu! Et c’est pour ça…

    Je ne me souviens plus très bien de la suite de la chanson de Dutronc, père!

    Je vais prendre mon premier Scotch de la soirée… et ainsi peut être tourner en phase avec la rotative!

  2. Mais si! Jim se doutait bien que si cette phrase d’Asimov se trouvait là, la dérision y était aussi. Jim sait reconnaître de loin l’esprit Vialatte. Lui qui ne connaissait pas Asimov, il comprend mieux aujourd’hui l’humour de sa phrase (thèse). Mais, dans le prolongement de son commentaire de la veille et de ceux de PatSue et de Sue, il a voulu développer aussi l’idée, au-delà d’Asimov, qui est celle de l’agacement possible de certains qui ont les pieds dans la glaise (antithèse), au savoir approximatif, devant l’étalage péremptoire du savoir, légitime ou prétendu, alors qu’ils préfèrent juger sur les actes et les resultats concrets plutôt que sur le blabla.
    Ceci dit, je constate que le volume des débats prend une telle proportion sur le JDC qu’il va devoir investir dans des nouvelles rotatives.

  3. Franchement, si j’avais pensé que cette phrase pouvait être prise au 1er degré, l’aurais-je publiée ?
    Certains peuvent le croire, mais pas Jim.

  4. Bon! s’il n’est pas trop tard j’entre dans le débat.Depuis hier soir je trépigne d’envie d’ajouter mon grain de sel. Tout comme PatSue, j’ai bien décelée une certaine ironie dans le propos d’Asimov que je ne connais que de nom et de réputation. Je n’ai rien lu de lui car je ne suis tout simplement pas un adepte de la science fiction. La question, me semble-t-il, est celle de l’humour et, s’il est là, son degré. Deux mots présents dans la citation, « annoyance » et « us », sont là pour interpeler. J’analyse, thèse, antithèse, synthèse.
    Pour celui qui connait Asimov et son sens de l’humour, PhC par exemple, la citation est bien une blague à prendre au deuxième degré à propos du savoir. Une blague, me semble-t-il, qui se moque à la fois de ceux qui pensent tout savoir et de ceux qui prétendent être légitimement les seuls détenteurs du savoir absolu, parmi lesquels Asimov se range bien sûr. Asimov s’amuse et se moque donc de lui-même en disant que les seconds sont évidemment agacés par les premiers. Mais, c’est aussi bonnet blanc et blanc bonnet. Sans renier la traduction proposée par PhC, je pourrai caricaturer en français par: « ceux qui pensent tout savoir nous mécontentent grandement, nous autres qui savons ». Ici j’ai retenu pour « annoyance » une acception plutôt anglaise, celle d’une attitude comme l’irritation, l’agacement, l’exaspération, ou même la vexation.
    Mais celui qui ne connait pas Asimov ni son sens de l’humour, la citation peut être prise au premier degré donc dépourvue d’humour. Ceux qui croient tout savoir et parlent haut, nuisent grandement à la portée des arguments de ceux qui savent mais ont du mal à convaincre quand ils s’opposent aux premiers. Il existe de multiples exemples de cette opposition. Par exemple la querelle très actuelle entre les climato-sceptiques (Claude Allègre) et les scientifiques du GIEC (Jean Jouzel) à propos du réchauffement climatique. Ici, je pense qu’ « annoyance » aurait une acception plutôt américaine,celle d’une source d’irritation, d’une cause de nuisance.
    En conclusion, je pense qu’on peut comprendre la citation des deux manières selon la connaissance de son auteur et du sens attribué à « annoyance ». George Bernard Shaw, cité par PatSue, disait que l’Angleterre et l’Amérique sont séparés par la même langue. Annoying, isn’t it! Comme dit par PatSue et par moi hier, c’est la question du savoir et de ce que l’on en fait et c’est bien une question qui peut prêter à rire, ou à agacer quant elle se pose à une table de diner mondain par exemple.

  5. Il n’y a pas qu’Asimov qu’il faille prendre au degré (n+1).
    Je pensais que le ton professoral et le contenu didactique de mon commentaire l’indiquaient.
    Caramba, encore raté !

  6. Désolé de t’avoir été, pour toi, un sujet d’agacement, moi qui pensait avoir compris le subtil humour d’Asimov alors qu’effectivement tu en savais tout!

  7. Merci encore de te donner tant de peine.

    Certes, j’ai beaucoup apprécié ton explication d’Asimov qui est encore une fois fort didactique!

    J’avais l’impression d’en avoir compris l’humour qui, à un degré ou à un autre, révélait bien qu’Asimov, comme « ceux qui pensent tout savoir » n’en savait pas plus ou en tout cas pas beaucoup plus, même dans son affirmation catégorique (d’où le coup d’humour): « who do »!

    pour trancher cette affaire…

    Si on passe de la version au thème (je crois que tu étais ‘très fort en thème’) et que l’on garde ton ‘effectivement’ ajouté pour des raisons de prononciation (humour) à voix haute…

    ça donne:

    People who think they know everything are a great annoyance to those of us who ‘really’ do. ou encore: those who do, indeed!

    « l’effectivement » me semble faire tomber, comme un soufflé savoyard, l’humour d’Asimov en redondant cartésiennement sur son rigorisme ironique de « those of us who do! »

    j’y ai vu, sans doute à tort, l’inclusion d’un arbitre assurant que l’auteur du texte VF, avait, lui, vraiment accès au savoir… ce qui était mis en question par l’humour (que j’avais bien saisi) d’Asimov s’exprimant en Anglais!

    Le ton professoral avec lequel tu me remets à ma place, teinté, il est vrai, d’une ombre d’auto scepticisme, me semble conforter mon impression de gain dans la traduction!

  8. @RJR
    Je sais que j’ai tort de chercher a répondre aux commentaires et, malgré mes sages résolution précédentes, il y des moments où c’est plus fort que moi.
    Dans l’affaire Asimov, je n’arrive pas à décider si nous sommes à nouveau dans le fameux processus à sept étapes, ou bien s’il s’agit encore une fois d’une simple question de degré.

    Tant pis, je me lance sans avoir résolu cette question.
    Je serai bref. Enfin, peut-être.

    Rappelons tout d’abord brièvement qui était Asimov : un brillant étudiant en sciences de Columbia devenu un très brillant auteur de science-fiction. Il était en outre affligé d’un sens de l’humour extrêmement développé et maniait avec habileté le paradoxe et le deuxième degré (sans lesquels on sait qu’il n’est pas d’humour qui vaille).
    Je crois que, à part ses devoirs de physique, j’ai lu à peu près tout ce qu’Asimov a écrit. Connaissant donc assez bien son œuvre et faisant comme souvent totalement fi de la théorie Ravault, je crois pouvoir affirmer avec un degré de confiance extrêmement élevé que d’une part, contrairement à ce que j’ai cru comprendre (on n’est jamais sûr) de ton commentaire, Asimov s’inclut résolument dans le groupe de ceux qui savent tout et, d’autre part, qu’il le fait au deuxième degré, pour faire rire. Car, O révélation, il ne croit pas du tout à ce qu’il dit. Je suis désolé d’insister sur ce point, comme Dickens insistait sur le fait que Marley était mort, complètement défunt, aussi mort qu’un clou de porte. Mais il y a des moments où il faut que les choses soient dites clairement. Donc j’insiste, dans cet aphorisme, Asimov ne tente pas de classer l’humanité en deux groupes, ceux qui croient tout savoir et ceux qui etc. Non, il veut faire rire de lui-même, et pour cela il fait du deuxième degré, c’est-à-dire qu’il fait semblant (semblant, j’insiste) d’être persuadé qu’il sait tout.
    Analyser le comique est un exercice intéressant mais difficile. (Sur son lit de mort, Bergson lui-même a avoué qu’il n’avait jamais rien compris à Alphonse Allais). Chacun sait qu’à la fin de l’explication d’une plaisanterie, celle-ci ne fait plus rire personne. La plupart du temps expliquer l’humour revient à le tuer ou à le rendre ridicule. Je tente le coup quand même, quitte à me ramasser une fois de plus.
    Il y a plusieurs ressources comiques dans la petite phrase d’Asimov :
    -le fait, comme dit plus haut, que l’auteur affirme sans vergogne qu’il fait partie de ceux qui savent tout (2ème degré, rappelons-nous !)
    -alors qu’en affirmant cela, il se comporte sans s’en rendre compte exactement comme ceux qui « croient tout savoir »
    -le déséquilibre de la phrase, ou plutôt son rythme. Je veux dire par là que le début de la phrase, long et pompeux contraste avec une fin abrupte « those of us who do« .
    Seule la langue anglaise permet une telle concision : le « who do » est péremptoire et définitif, sans discussion possible. Le français ne permet une telle force avec une telle concision.
    Revenons au commentaire.
    L’angle d’attaque, du moins le plus évident, est que dans ma traduction d’Asimov, j’aurais ajouté le mot effectivement, ceci avec des tas d’intentions dont je ne suis pas certain d’avoir tout compris.
    Eh bien oui, après de longues réflexions, j’ai décidé d’ajouter le mot « effectivement« . Mais j’avais mes raisons. Les voici :
    A part en matière de textes techniques (et encore) et quelle que soit cette technique (thermodynamique, chimie moléculaire ou philosophie), la traduction littérale, mot à mot, est une excellente façon de trahir l’auteur traduit. Par exemple tradduire
    « People who think they know everything are a great annoyance to those of us who do. »
    par
    « Les gens qui pensent qu’ils savent tout sont un grand ennui pour ceux d’entre nous qui le font. »

    Joli ?
    Non, affreux.
    Rigolo ?
    Non, lamentable.

    On peut tenter d’améliorer :
    Les gens qui croient (au lieu de « pensent », on commence à s’écarter du littéral, mais c’est pour le bon motif) tout savoir (on s’écarte encore, mais c’est plus élégant, plus simple et plus court de dire « tout savoir » que « qu’ils savent tout ») sont un grand sujet d’agacement (quand même mieux que « ennui » ou « nuisance », non adapté; quand on lit « sujet d’agacement », on ne peut pas ne pas voir les doigts énervés qui tapotent sur la table) pour ceux d’entre nous qui savent tout (le « savent tout » vient traduire le « do »)
    Mais quand on lit tout haut la phrase, ce qu’avec Flaubert, je recommande fortement à qui veut écrire agréablement, ça ne colle pas, ça ne balance pas.
    Les gens qui croient tout savoir sont un grand sujet d’agacement pour ceux d’entre nous qui savent tout.
    Rajouter « effectivement » avait pour moi deux objectifs : mieux balancer le rythme de la phrase, et insister sur la bêtise et la prétention (affectée, c’est de l’humour, rappelons-nous) de celui qui prononce la phrase.
    Il n’y avait bien entendu aucune volonté de discriminer une partie de la population. Si c’est l’impression que j’ai donnée, que cette partie veuille bien me pardonner.

  9. Philippe ne perd pas le nord!

    Something, here, has been gained in translation! (for the translator’s benefits)

    Alors qu’Isaac Asimov affirme qu’il y a ‘les autres’ qui pensent tout savoir et ‘nous’ qui savons tout, Philippe fait pencher la balance de son côté (celui du nous) en ajoutant « effectivement, » petit pois qui fait pencher la balance du côté du nous!

    Il oppose les autres qui pensent ou croient qu’ils savent tout à celui, lui-même, qui ‘effectivement’ c’est à dire de fait, réellement, vraiment, sait tout!

    Là où Asimov opposait les sceptiques (donc les sages) qui pensent ou croient savoir au ‘sûre de lui,’ à celui qui ne doute pas une second de la véracité factuelle son savoir (ce qui en fait un idiot utile à lui-même), celui qui détient la certitude subjective de son accès au réel ou à la vérité, Philippe traducteur ajoute l’intervention (du côté du ‘nous’ auquel il appartient) d’une tierce entité: le factuel, le réel, le certain que représente l’adverbe, « effectivement. » Mon Petit Robert considère le terme « effectivement » comme synonyme de: réellement, véritablement, vraiment!

    L’anglais d’Asimov opposait deux subjectivités, l’une sceptique, l’autre sûre d’elle, le français de Philippe fait intervenir le jugement d’un arbitre objectif qui se réfaire au factualisme et au réalisme pour trancher en sa faveur!

    Philippe nous refait donc le coup de Moïse, Jésus et Mahomet en confortant sa perception de l’univers du sceau des autorités religieuses et/ou scientifiques! Marx a cherché la confirmation de son savoir par l’Histoire. Les ingénieurs l’ont trouvée dans la rigueur scientifique de leurs prévisions, confortées par l’expérience physique. Leurs pont tiennent… jusqu’à ce qu’ils s’écroulent! Les médecins et les pharmaciens par la Chimie te la Biologie… jusqu’à ce que certaines expériences tragiques infirment (K. Popper) leurs pronostics!

    Depuis que Philippe m’autorise à intervenir sur son blog, je m’efforce de montrer que c’est une erreur stratégique (parce que non fondée sur l’étude de la communication) de se réclamer de ce petit pois qui fait la différence, en se référent aux dieux qui se seraient révéler à nous, à l’Histoire, à la Science, au factualisme (sous entendu dans l’adverbe: ‘effectivement’) bref à des autorités transcendantes qui nous autorisent à imposer nos perceptions aux autres qui pensent (donc doutent) qu’ils ont peut-être (éventuellement) accès au réel!

    Quand on (nous autres humains) cessera de se réclamer d’autorités transcendantes et que l’on admettra que nos propos ne sont qu’humains, trop humains – ce qui ne les rend pas moins beaux, héroïques, sublimes, généreux, efficients, etc. (au contraire même) – et donc se valent les uns les autres (cf. Feyerabend) – puisque l’aiguille de la balance, (sensible aux petits pois que sont les dieux, les sceinces, le factualisme, l’Histoire, etc.), aura disparu – nous pourrons enfin négocier et converser d’égal à égal en ne cherchant plus à faire prévaloir nos dieux, nos sciences, nos experts, etc. mais ce qui , de nos conversations respectueuses, émergera comme pouvant être, temporairement (puisque c’est humain, c’est toujours perfectible!), le mieux pour tous, sans oublier qui que ce soit. « No one left behind! »

    Alors, l’humanité sortira de l’ère de Pytécanthrope (E. Morin) ou de l’esprit reptilien pour enfin assumer son potentiel de générosité, d’intelligence et, pourquoi pas, dans la paix et le respect, son goût de l’hédonisme comme sa créativité artistique aussi bien que pratique.

    La transcendance (surhumaine par def.) déséquilibre dangereusement nos rapports qui pourraient être beaucoup plus harmonieux, productifs et hédonistes qu’ils le sont aujourd’hui!

  10. Très intéressante cette citation d’Asimov. En réalité, le commun des mortels (« the rest of us » de PatSue) est agacé aussi bien par ceux qui savent effectivement tout que par ceux qui croient tout savoir. Les premiers vous complexent, les seconds vous importunent. Les deux entrent dans la catégorie des « Monsieur-je-sais-tout » qui agacent à tous les coups autour d’une table, ceux qui professent magistralement (« full of themselves ») ou ceux qui pontifient pompeusement (« pompous ass », en anglais « ânes pompeux », mais en américain « culs pompeux », « ass » étant généralement accoler à « hole » pour faire cette expression imagée, parfaitement traduisible en français courant, « pompous asshole »). Une fois de plus pour le JDC, je ferais appel à Aristote: « L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit ». C’est pas une bonne réflexion ça?

  11. There are those who know, those who think they know and those who rely on Wikipedia.

  12. There are those who know, those who pretend to know and there is the rest of us. It’s what you do with knowledge that matters, as George Bernard Shaw put it: « Those who can do, those who can’t teach ».

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