La fontaine Carpeaux

La fontaine Carpeaux

La fontaine Carpeaux,
C’est ici que je veux mourir,
Sur un banc raide et vert, le dos au soleil, les pieds à l’ombre,
Entre le bruit de l’eau et celui de l’autobus 38.
Il sera presque midi, il fera frais, il fera beau,
De petites bourrasques apporteront des poussières de conversation.
J’aurai les yeux fixés sur le corps vert de l’Europe.
Ce sera l’heure où seuls le sein droit et l’arrondi de la hanche seront éclairés par le soleil.
Trois étrangers passeront lentement, regardant les corps luisants des hippocampes.
Ce sera l’heure où les enfants de la rue d’Assas traversent le square en traînant des pieds pour faire lever la poussière.
Le plus brave, monté sur la margelle, fera l’avion qui décolle en écartant les bras.
Je m’allongerai sur le banc raide et vert et fermerai les yeux.

3 réflexions sur « La fontaine Carpeaux »

  1. Il y a longtemps , un samedi après-midi, trois jeunes copains jouaient au bord de cette fontaine, et un entre eux glissa comme une savonnette …sorti revêtu d’une belle vase verte qui les fit bien rire(sauf le père qui les accompagnait) ;c’était Marc.
    Mais choisir quand , ou et comment partir c’est un beau suhait qui veux devenir un réve,
    y por favor …. lo mas tarde posible amigo !!

  2. Holà! l’ami, pas si vite!
    À écouter mon propos je t’invite.
    Les bans publics sont pour les amoureux
    Leurs tendres étreintes et bécots langoureux.
    Je te prie alors avec mes vœux les meilleurs
    De bien vouloir t’en aller te faire pendre ailleurs.

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