Visions complémentaires de la sagesse

Le sage a deux langues, l’une qui dit la vérité, l’autre qui parle le langage des circonstances. 

Euripide

Le sage n’a pas d’ennemi. Mais il doit courir vite.

Randal Lemoine

 

2 réflexions sur « Visions complémentaires de la sagesse »

  1. Sceptique, évitant les fosses et les puits lorsque je réfléchis, je puis affirmer (« je sais que je ne sais rien, » Socrate, le sage vs. Aristote, précurseur du Christianisme!) que les sages, comme ceux qui leur ressemblent physiquement, n’ont pas plus accès privilégiés aux circonstances qu’à la vérité.

    Nous vivons tous dans les histoire (‘Narratives’) que nous nous racontons (Fictions) et nous nous imaginons qu’elles ont un lien quelconque avec la vérité et les circonstances tant que nos amis (qui partagent temporairement nos histoires) ne se sont pas enfuis en courant pour se transformer en ennemis adhérant à d’autres histoires (Narratives, Fictions)!

    Les Sophistes, précédant Socrate qui précède Aristote, avaient compris, durant la Démocratie athénienne, que les discours tenus à propos des choses (vérités ou circonstances) n’ont rien à voir avec ces choses mais tout à craindre (et à recevoir) de leurs auditeurs (followers).

  2. Et comme toujours Aristote: « l’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit. »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *