9 réflexions sur « Vivement demain ! »

  1. La cave se rebiffe!

    « Honni soi qui mal y pense! » disaient les canons de Sa Majesté! (auxquels Cambronne a répondu par un célèbre SMS!)

    Effectivement, c’est exact, depuis le début de mon exil, j’ai la carte écran radar dans les talons! (rien à voir avec les chevaux cette fois!)

    Vus mon âge et ma passion pour la bonne bouffe et le bon vin… la bonne chaire quoi! il est bien évident que mes ‘manques,’ mes privations quoi! sont prioritairement culinaires, je n’ose dire gastronomiques…

    On sait qu’à part la poutine, le paté chinois et les tartes au sucre, le cidre et la bière blanche de Chambly, le Québec n’a pas grand chose à offrir à un gosier frustré comme le mien.

    Je vous enviais donc de pouvoir vous attabler, dès aujourd’hui, avec la rédaction au grand complet, au fin fond de la cave de Bourgogne autour d’une côte de charolais arrosée d’un coteau de Beaune 2010, le tout précédé, pour patienter, d’une demie douzaine d’escargots frétillants de beurre à l’ail dans leur coquille!

    Enfant, mes parents nous emmenaient souvent, ma sœur et moi, à Étretat, (alors que d’autres allaient s’asseoir chez Lip sur la chaise bancale d’Hemingway) nous y dégustions huitres et autres fruits de mer arrosés de Sancerre… Lors d’un de ces périples, la simca 5 semi-décapotable nous a propulsés une fois jusqu’à Fécamp… nous y avons acheté un filet de pêche et deux boules de pêcheur pour décorer ma chambre d’Andrésy… je ne crois pas y avoir mangé, même arrosés de rasades de citrons, maquereaux ou morues (qui auraient pu être ramenées des bancs de Terre-Neuve et m’avoir inconsciemment donné le goût du Canada).

    Franchement, tu as surinterprèté mes propos en fonction de réminiscences que tu as gardées d’heureux moments de notre enfance partagés. Tu t’es souvenu que mes parents avaient leur appartement du 4 rue de la Rochefoucauld bien lové entre les michtonneuses de la rue de Provence (au Sud) et les petites dames de Pigalle (au Nord).

    C’est dingue de voir comment l’interprétation de ce qu’un septuagénaire a sous les yeux est le pur produit de souvenirs éculés acquis dans l’innocence de sa tendre enfance!

    Il ne t’aura pas échappé que je n’ai pas que la carte écran radar dans les talons mais aussi le foie très mauvais!

  2. Humour, esprit, mauvais esprit, es-tu là ?
    Cette photographie, que la rédaction du JdC n’a publiée hier 15 août qu’à titre d’information locale afin d’éviter aux clients du quartier, dont plusieurs font partie du lectorat de cette publication, de s’y casser le nez s’il s’y rendaient avant le 16/08, a été interprétée de façon unanime par les quatre commentateurs qui ont bien voulu se faire connaître (Rebecca, Jim, François et René-Jean) : il s’agissait pour eux sans l’ombre d’un doute d’une allusion claire à une maison non pas close dans le genre de ce restaurant fermé pour congés, mais close dans le genre de celle que tenait Madame Tellier à Fécamp.
    N’ayant fait paraître dans sa publication aucune information sur la nature exacte du commerce clos jusqu’au 16, la Rédaction se demande comment les commentateurs ont pu arriver à une telle conclusion, si ce n’est par mauvais esprit, par obsession personnelle ou pour tout autre raison à préciser. N’arrivant plus à distinguer l’humour de l’esprit ni l’esprit du mauvais esprit, ne percevant plus le second degré quand on lui en met sous un le nez, la Rédaction se demande à présent quelle était la sincérité des remarques ou questions des susmentionnés commentateurs.
    -Rebecca se demandait-elle vraiment si le quartier Mouffetard est un repaire de frustrés ?
    -Jim avait-il vraiment oublié que le Chabanais se trouvait dans le IIème arrondissement et non dans le Vème ? Lui était-il sorti de la tête que le One TwoTwo ne se trouvait pas au 122 de la rue Mouffetard (où se trouve en réalité un banal Franprix) mais au 122 de la Rue de Provence ?
    François exigeait-il véritablement, selon son pragmatisme coutumier, que lui soit communiquée dans l’urgence l’adresse de cette maison de délices ?
    René-Jean regrettait-il vraiment son exil pour la seule raison qu’on y trouve pas (après tout la Rédaction d’en sait rien) de succursale de la Maison Tellier ?
    Au vu de ces interprétations erronées , et pour éviter de prolonger le malentendu, la Rédaction avait immédiatement publié une mise au point qui, si elle en croit l’absence de réaction hexagonale, a levé toute ambiguïté de ce côté de l’Atlantique.
    Il semble que cela ne soit pas le cas du côté de la Belle Province, qui, vexée, a pincé le nez, croyant qu’on ne l’avait pas comprise. Peut-être sa carte écran radar avait-elle perçu l’information d’une façon non souhaitée par l’émetteur ? Cela arrive. Qu’on se rassure outre-mer, la distance entre son message et sa réelle signification avait bien été perçue à sa juste valeur.
    Espérons qu’il en soit de même encore une fois.

  3. Le second degré n’est pas le monopole exclusif (redondance ou pléonasme voulu) de la rédaction qui, du haut de son grand cheval aux nasaux dilatés à la vue des beautés, regarde d’un peu trop haut, voir avec quelque condescendance, celles et ceux qui ne sont pas tout à fait ses semblables!

    Certaines mises au point (tic professoral de la direction) sont très très humiliantes!

    Le propriétaire de l’établissement maintenant ouvert semble avoir un sens de l’humour dont la direction du canard, à qui je fais coucou, devrait s’inspirer!

  4. NDLR
    Tant pour calmer l’ire des quelques féministes qui ont pu s’offusquer de cette plaisanterie que pour calmer les ardeurs de ceux qui ont pris cette photo pour une annonce commerciale, la Rédaction précise que cette affichette était placardée sur la porte de l’établissement qui se situe à l’adresse indiquée et qui se nomme « Cave La Bourgogne ».
    Il s’agit d’un honnête restaurant de quartier où la viande est bonne, le service sympathique et les sièges inconfortables. La Rédaction s’y rend de temps en temps.

  5. Dommage que ce quartier soit trop loin de mon exil pour que je puisse combler mes manques dès demain! Heureux gars que vous êtes: Philippe, Jim et François!

  6. L’adresse ? Voir sous la photo. Ce n’est pas loin du tout de chez toi.

  7. Doit y en avoir, de gars frustrés, dans le quartier, à la pensée nostalgique de ce genre de maison…

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