Vivre sans Facebook ? C’est possible !

J’essaie de me faire des amis en dehors de Facebook tout en appliquant les mêmes principes.
Donc, chaque jour je marche dans la rue en racontant aux gens ce que j’ai mangé, comment je me sens en ce moment, ce que j’ai fait la nuit dernière, ce que je ferai tout à l’heure et avec qui.
Je leur donne des photos de ma famille, de mon chien et de moi en train de jardiner, de démonter des trucs dans le garage, d’arroser la pelouse, de poser devant des monuments, de conduire en ville, de déjeuner et de faire des choses que tout un chacun fait chaque jour.
J’écoute également leurs conversations, je leur lève le pouce et leur dit que je les aime.
Et ça marche tout juste comme sur Facebook !
J’ai déjà quatre personnes qui me suivent : deux policiers, un détective privé et un psychiatre.
 Humor meets comics (traduit de l’Anglais)

6 réflexions sur « Vivre sans Facebook ? C’est possible ! »

  1. À insérer dans la rubrique Petites Annonces SVP: « Pat et Sue font savoir qu’ils ne sont pas en Facebook. Inutile de les y chercher ».

  2. Moi, eux, lui, elle, je, moi, nous, etc., une grande famille, « 0ne World », tous unis dans Facebook. Non, pas moi, non merci! Vous imaginez Cyrano de Bergerac facebooké? Et moi, pauvre de moi, j’ai ma croix …, non, ça c’est la chanson, et moi j’en perd le face!

  3. « Je est un autre », comme l’avait dit le mystérieux Rimbaud…
    Quoi de plus vrai ? Mais quand on pense que Fabius disait à propos de Mitterrand : « Lui, c’est lui et moi c’est moi », on se perd en conjectures. On se contorsionne le rachidien. On s’interroge au niveau de l’épithalamus. La profondeur de cet aphorisme, qui offre notamment l’avantage de pouvoir être utilisé à chaque fois que l’on parle de quelqu’un d’autre, n’a d’égal que la platitude de son auteur. Et, c’est drôle, ça sonne moins bien avec le féminin :  » Elle, c’est elle… »
    Dans la série des grandes évidences irréfutablement opposées à la déclaration d’Arthur, on peut citer le « Je suis comme je suis » de Prévert que chantait Gréco.
    Par ailleurs, je me souviens d’une opérette où un duo chantait : « Toi, c’est moi et moi, c’est toi ! »
    On ne sait plus que penser… On désespère mais on espère toujours.

  4. Excellente, cette histoire!

    Par ailleurs, si Sartre prétend que:  » l’enfer c’est les autres,  » Julia Kristeva nous rappelle que « Je, est un autre! »

    Il faudrait donc ré-inventer un média facilitant l’exorcisme! ou l’auto-réflexion (Self Reflexivity) l’anti-Selfy quoi!

    Le Journal intime a longtemps fait l’affaire… Make writing great again! (Là, on ne se TRUMPerait pas!)

  5. Oui c’est possible, TAF. Mais « l’enfer c’est les autres ».

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