Regardez donc cette photo de la voie sur berge rive droite :
Au fond à droite, dans l’ombre, la station Vélib qui est située sous le Pont d’Arcole : 20 emplacements , dont 14 vides et 6 occupés. Les 6 vélos présents sont tous hors d’usage.
Au premier plan à gauche, 5 vélos fixes d’entrainement en état de marche, inoccupés.
Il y a surement quelque chose à conclure de ces observations, mais je ne sais fichtrement pas quoi.
Sur les deux kilomètres de voie Georges Pompidou le lundi 26 juin à 14h40 par un très beau temps, un peu chaud, il y avait en tout 392 personnes, je les ai comptées, entre la sortie du tunnel venant de la Concorde et le Pont Sully, soit à peu près une personne tous les 5 mètres. Sur le quai haut, juste au dessus, et sur la même distance, il y avait également à peu près une voiture tous les 5 mètres, avec 1,8 personnes à bord, sur deux files, parfois trois, à l’arrêt, soit peu près quatre fois plus de monde en haut qu’en bas, immobilisés dans la fournaise. Mais qu’est-ce qu’ils fichent donc là-haut, ceux d’en haut ? Ils travaillent ou rentrent chez eux. Et ceux d’en bas ? Ils jouent, ils boivent, ils dorment et ils pensent : Si, là-haut, ils pouvaient s’arrêter un peu de klaxonner, ce serait gentil.
P.S. 1
Ça m’ennuie beaucoup de l’avouer, mais ce jour-là, sur la voie sur berge, c’était bien agréable de faire du Vélib en comptant les passants.
P.S. 2
Bon, maintenant, je vais peut-être la lâcher un peu, Ma’me Hidalgo.